Je viens vous parler de la p’tite dernière : Roots
Vous allez finir par ne plus me croire mais j’ai encore pas fait exprès …
Alors on est le 1er décembre, marché de Noël dans 3 jours, pleins de cosmétiques à refaire. J’ouvre le placard à huile, prends ce dont j’ai besoin mais d’autres huiles s’invitent, je les emmène au labo en me disant que vu le boulot qui m’attend c’est une balade pour rien pour ces pots. Mais bon, depuis le temps j’ai appris à faire comme ça vient sans me poser de questions.
Grosse journée de travail, envie de rentrer, mais au moment de ranger mes fameuses huiles se rappellent à moi, genre « on est là, on est là » (visualisez en même temps petits bras en l’air et petites voix aigües), bon, d’accord,je m’occupe de vous ! Ou serait ce elles qui s’occupent de moi ? Ok, un peu des deux, avec les plantes c’est toujours un échange !
Alors je pose un récipient sur la balance (même l’intuitif est pesé, comme ça j’ai la composition exacte de tout ce que je fais, pour un suivi complet et une formulation connue) et je verse. Pour chaque huile je verse jusqu’à ce que « ça » me dise d’arrêter. Ne me demandez pas comment je sais, juste je sais, ce n’est pas venu comme ça du jour au lendemain, c’est venu avec le temps, j’ai appris à m’écouter et surtout à me faire confiance (pour ça les retours des amis à vachement aidé, merci vous ! ). Nous voilà avec de la sauge sclarée, de la berce et de l’agastache, toutes 3 mélangées.
Ho ! Des huiles essentielles veulent s’inviter dans le mélange ! Là je suis contente d’avoir mon poids de mélange parce que ça me permet d’évaluer le bon sens de ce que je ressens, le prorata d’he par rapport à la quantité de macérat, faire quelque chose de « safe ». Parce que même si je suis de plus en plus à l’aise à laisser faire ce qui vient, j’essaie de toujours garder un esprit critique et un regard extérieur, j’estime qu’on n’est jamais à l’abri de se faire happer par le mental ou autre, qu’on est humains, qu’on a des filtres, … Bon, nous voilà avec la sauge sclarée qui revient et, surprise, du chanvre (originaire de chanvre textile cultivé en Bretagne, absolument rien de psychotrope)
Ensuite vient l‘installation des alliés, découverte du lieu où ça va « infuser ». J’adore ce moment, me laisser entrainer, surprendre, découvrir un peu plus ce qui se trame malgré moi. Mes « doudous » veulent veiller dessus, une chouette et un dragon, Snowee et Dragounet. Ma séraphinite s’invite aussi, confortablement installée dans une géode de quartz. Et tout ce beau monde s’installe dans le labo, au niveau de l’hôtel. Par précaution je met le pot de mélange dans ma bouilloire pour éviter les UV.
Je me dis que le 1er, ça tombe bien, je vais tout mettre en flacon le 21, ça fera 21 jours, on sera au solstice, ça me plait bien, enfin, ça plait bien à mon mental, c’est carré, c’est logique !
Sauf que le 21 j’ai autre chose à faire, et les autres jours aussi … Après avoir pris un moment pour célébrer le solstice, quand même, je rentre le pot à la maison, récupère les alliés et , fêtes de Noël oblige, passe à autre choses.
Janvier arrive, du repos pour commencer puis se remettre au travail. Presque tous les jours je me dis de refaire du labo, je repense à cette huile en attente, … et je n’y arrive pas. Fin janvier je récupère une HE qui me manquait pour une commande, je me remets en route pour la fabrication, et là ! Mon pot d’huile qui recommence : « on est là, on est là » (visualisez en même temps petits bras en l’air et petites voix aigües). Ok ! je m’occupe de vous aujourd’hui !
Musique, mise en flacon, odeurs, danse. Moment merveilleux ! Coiffe d’indiens, plumes, feu, feu sacré qui grandit, tribu, racines, lignée, ancestrale, descendre pour monter, puiser dans la source pour s ‘élever, connecter nos lignées pour grandir (on a pris l’habitude de guérir nos lignées mais elles ne nous transmettent pas que des blessures, on peut aussi les rencontrer pour apprendre, pour se nourrir, elles ont tellement de belles choses à nous enseigner aussi)
Puiser dans ses racines les ressources pour s’élever
J’allume l’ordi, on est Imbolc ! Si je ne l’avais pas fait avant ce n’est pas parce que je procrastinais, c’est parce que ça attendait le juste moment, ouf, me voilà rassurée 😅
J’ai aussi pris la décision de faire de plus petits flacons, parce que je constate, à travers vos retours, que quelques gouttes suffisent et que vous finissiez rarement vos flacons. Quand je vous vois avec vos flacons qui ont 2/3 ans, encore à la moitié, j’ai peur que ça s’oxyde (bon, c’est vrai qu’ils sentent toujours aussi bon). Et comme ça, ça en fait plus pour les autres.
Si ça vous parle, si vous souhaitez un flacon, contactez moi ou sinon ils sont dispo là : Roots
Et pour info, j’ai essayé de faire des trucs prévus à des dates prévues. Ben, pour moi, ça marche pas … ça donne des trucs « vides » que même pas j’ose offrir … Des fois je trouve ça frustrant de ne rien décider, d’être obligée d’attendre que ça soit fini pour savoir à quoi ça sert, de ne pas savoir programmer quelque chose en avance pour un évènement précis, un peu comme si on me volait mon libre arbitre. Et puis je lâche prise, j’en rigole, et j’attends le prochain projet parce que, honnêtement, j’aime ces surprises, ces trucs plus grand que moi, que jamais je n’arriverais à faire juste avec mon mental.
Bon Dimanche !