Et bien, après la distillation, je prépare des bocaux type bocaux « le parfait ». Les nettoyer à fond, eau bouillante et bonne éponge, les passer à l’alcool, attendre que l’alcool s’évapore, préparer les joints, puis transvaser du fût inox dans les bocaux en verre, en filtrant.
On ne dirait pas mais c’est 1/2 journée de travail en plus à chaque fois, en pleine saison. Une « petite » centaine d’heure sur l’année.
Alors oui, je pourrais récupérer mes hydrolats dans des bidons en plastique alimentaire ou en fût inox et les laisser dedans. Fin de la distillation, je ferme et on n’en parle plus.
Mais je n’y arrive pas !
Le plastique, même alimentaire, c’est impossible pour moi. L’odeur, le nettoyage, et surtout la matière en elle même. J’y pense des fois quand j’ai tellement à faire, tête dans le guidon, que chaque heure est précieuse. Et puis ça passe …
Les fûts inox, bien de trop cher, j’ai une trop grande diversité de plantes.
Et d’autres raisons de mon choix de petits contenants : ne pas laisser des hydrolats avec de l’air, ouvrir, fermer, manipuler … quand j’ouvre un bocal, je mets la totalité en flacon. La possibilité d’avoir un contrôle visuel. L’hydrolat étant un produit fragile, si je constate un souci dans un bocal il me reste les autres bocaux. Tous ces bocaux sont stockés dans des placards, bien au noir, dans un espace à température stable, à la maison (par contre ça prend un peu de place …)
Pour finir, je mets en flacons, en verre bien sûr, au fur et à mesure des besoins. + étiquetage, gestion des stocks, … la routine quoi !
Tous ces choix sont possibles car je fais de petites quantités ( pour une distillatrice ), si je faisais le choix de produire plus, je serais obligée de changer de méthode et donc le résultat final.
Tous ces choix me permettent d’être fière et confiante de la qualité que je vous offre, aussi bien physiquement que vibratoirement. Quand je vois le résultat final je me dis que toutes ses heures de travail en valent la peine !
Cet article s’inscrit dans une série d’articles pour vous expliquer le cycle de création de mes produits : De la graine à l’Homme, : le cheminement