Janvier, on hiberne, on fait du bois, on débroussaille ET on va en formation. En tout cas moi. Je vous fais un « petit » topo car ça va faire évoluer, à plus ou moins long terme, mon activité au jardin.
Les formations et les tests
Les plantes, il y a toujours à apprendre !
Début janvier, j’ai assisté à une formation technique de séchage, fabriquer un séchoir adapté. Ceux qui me suivent savent que je n’ai aucun produits à base de plantes sèches. Simplement parce que je n’ai pas de séchoir pro, il a fallu faire des choix à l’installation et ce n’était pas du tout ma priorité ! Et pas trop le temps non plus … J’ai juste un séchoir familial, juste pour nous … et le chat. Donc séchoir en projet ! Pas pour de la tisane mais j’aimerais faire des macérats de plantes sèches et surtout un peu d’encens ! Un article sur mes tests d’encens arrivera … un jour.
Fin janvier, c’était pharmacognosie (chimie des plantes). La chimie de l’extraction, quels principes actifs passent dans quels solvants, … Comprendre dans la matière ce que je ressens intuitivement. Cette fois, ça concernait les alcoolatures et la gémmothérapie. Ça n’arrivera pas cette année mais peut-être qu’avec le temps je vous en proposerais.
Mais comme avant tout je suis une sorcière, ben ouais, une sorcière scientifique ! entre les deux formations pro, un peu de géobiologie, pour cadrer un peu tout ce que je ressens et avoir des clés de lecture. Et beaucoup « d’entrainement », trouver le temps pour apprendre à décoder les nouvelles clés, écouter mon corps, les lieux, …
Le terrain
Entre deux averses, je vais aussi m’occuper du terrain. Débroussailler, entretenir, etc … mais aussi m’entrainer à l’écouter, voir où il veut que j’agisse.
J’ai commencé à la débroussailleuse et au coupe-coupe par l’arbre « Salamandre ». Je l’adore, symbole de résilience, gardien des lieux, passer un moment avec lui fait un bien fou. Il y a aussi un menhir allongé, qui appelle à prendre son temps, j’y fait des pauses, de la musique, …
J’ai continué le long de la rivière, certains endroits sont remplis de ronces, on n’a plus accès. Je n’ai rien contre les ronces, je les laisse à certains endroits mais j’ai vraiment envie de garder les bords de rivière beaux aux yeux, accessible pieds nus, pouvoir s’allonger à côté et l’écouter couler, y animer des ateliers. Les lieux sont forts, habités, demandent à être honorés, à co-créer.
Je me suis rendue compte qu’il fallait que je ménage mes bras, j’ai une paire d’année et une paire d’hectare devant moi … Alors je me suis achetée un nouveau « jouet », bien mieux adapté à la pente du terrain et à mon gabarit. Sur batterie, léger, maniable : un taille haie !
Et j’ai fait tout mon talus, les plantes respirent, moi aussi, tout le monde va bien !
Le terrain se fait tout beau, les dates des ateliers vont commencer à arriver, une nouvelle saison commence ! Pleine de surprises, autant pour vous que pour moi, c’est ça la Vie !