Le jour où j’ai libéré un dragon je ne faisais pas la fière …
3 jours auparavant j’avais reçu un appel pour aller faire le lien entre le visible et l’invisible sur un lieu jusque là inconnu, avec une demande particulière par rapport à des pierres. A peine raccroché je sentais ce dragon sous le moulin, 2éme coup de fil, je le voyais rouge. Je me voyais lui apporter des mets à bases de rose, d’épices, sur un plateau d’argent. Et là le trac ! Je n’ai jamais fait ça, je n’ai pas de mode d’emploi, si je n’y arrive pas, qu’il reste enfermé, ou pire, qu’il n’y ai rien, que je me rende ridicule, … le mental … apprendre à lâcher prise … je n’allais pas passer tout le week-end à m’inquiéter ! Faisons confiance à la vie, si j’ai été appelée c’est que je peux faire ! Vous n’imaginez pas (ou alors si, très bien) la volonté, la force que ça m’a demandé d’accueillir ce point de vu !
Le jour J arrive, mon tambour s’invite ainsi que la sauge sclarée sous divers formes (HE, huile, hydrolat). Le trac monte, mon tambour en rajoute une couche, je ne me vois vraiment pas en faire devant un inconnu, déjà qu’avec des amis c’est compliqué … ma timidité d’enfance se partage l’espace avec ma nouvelle confiance en la vie … c’est le bazar sur la route ! Je me perds, suée, j’arrive enfin, genre à l’aise, tout va bien 😅
J’avais reçu des photos, j’avais le tour du lieu à faire avec le propriétaire mais je savais qu’il fallait que je commence par le dragon, dans la cave sous le moulin. Des symboles gravés dans les pierres à la porte de cette cave attiraient aussi mon attention depuis la réception des photos. Comme je trouve plus simple d’être franche je dis clairement ce que je ressens, que je n’ai jamais fait mais que si je suis là c’est que ça doit être juste. Je demande à le faire seule, ne pas être « distraite » par un observateur, il comprend, j’y vais.
Mon tambour est venu, je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer, j’avais peur de me mettre à « brailler », que ce soit « violent », bruyant. Mais ça a été d’une douceur !! J’ai joué, doucement, je suis entrée en contact avec le dragon, il n’était pas attaché, ni lié, mais « juste » enfermé, enfermé par amour, ou plutôt par la peur du manque d’amour, qui devient possession. Un doux chant est sorti, je lui ai offert le 1er bouton de rose de mon jardin, du sirop de rose de mon amie Laurence et de la sauge sclarée sous la forme de ma potion « la 8ème porte », potion qui m’a servi à lever le sort qui le tenait enfermé.
A la porte du moulin, sur la gravure en sablier, mes mains ont fait des geste avec la potion, tracer des symboles, connecté des mondes. Et le dragon est sorti, libéré, plein de pardon et de joie. Et le lieu entier c’est réactivé, d’un coup ! Des lignes se sont « rallumées », des êtres se sont réveillés.
De nombreuses autres choses se sont passées, des mondes rapprochés, des mémoires réactivées, mises en lumières, pour le lieu comme pour le propriétaire.
Mais sur moi aussi ça a continué, au delà de la confiance en mes ressentis, de vieilles vies ça a guéri, la différence entre l’Amour et la possession, entre l’Amour et la peur de perdre l’être aimé. Comprendre la justesse du chemin de chacun, même s’il est tellement différent de ce qu’on trouve « juste ».
Le jour où j’ai osé libérer un dragon, j’ai récupéré une part de moi, et connecté un petit peu de sagesse, de celle qui fait comprendre combien la vie est belle !
Osons faire ce qui vient, osons écouter qui nous sommes, nous ne sommes pas fous, nous apprenons juste à déplier nos antennes 😉☺️
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