Un petit focus sur les coulisses ! Parce que pour faire les hydrolats il faut des plantes, et pour avoir des plantes il faut en semer et/ou en bouturer, et pour les boutures et les semis il faut : du TERREAU !
Les terreaux sont composés de terre, de compost et de tourbe. Ils ont tous de la tourbe ! Elle permet d’obtenir le côté « éponge », d’avoir une réserve d’eau (gestion de l’hygrométrie), chose essentielle pour réussir ses semis. Mais la tourbe, même si c’est un élément naturel, est une ressource limitée, extraite de zones écologiquement fragiles, c’est une catastrophe pour les zones humides qui abritent des faunes et flores spécifiques. Dans le cahier des charges du syndicat des SIMPLES, il est conseillé de la remplacer, des formations pour apprendre à faire un terreau de qualité sont en train de se lancer, on réfléchi à des alternatives.
L’année dernière j’ai essayé avec du terreau de forêt, mais j’ai déjà du mal dans les suivis d’arrosage avec la présence de tourbe alors sans … j’ai perdu pas mal de semis …
En septembre, à Biozone, je n’étais pas loin d’Organic Worms. Ils font du lombricompost pas bien loin de chez moi, j’ai essayé sur mes boutures d’hiver et des graines d’hélichryses glanées chez une productrice SIMPLES pendant le contrôle annuel (merci Sylvia). Je valide ! Les limaces et escargots ont eu raison de mes hélichryses mais le terreau se réhumidifie efficacement.
Alors pour cette saison, je me lance dans la « fabrication » de mon terreau : 1/3 terreau de forêt, 1/3 terre de taupinière, 1/3 de lombricompost (j’en mets un peu plus pour palier aux jours où j’oublie d’ouvrir la serre).
J’espère avoir trouvé la recette qui me va, tout en local !!
Cet article s’inscrit dans une série d’articles pour vous expliquer le cycle de création de mes produits : De la graine à l’Homme, : le cheminement