Tristesse

D’être installé dans un endroit où il y a de la sylviculture implique que des arbres peuvent être coupés, en général des coupes à blanc. Mais quand ça arrive ça retourne !! Et quand ça arrive au printemps, en pleine période de nidification, quand tout le monde est réveillé, actif, ça me met en colère !! Ça me rend triste !! Et c’est fait tellement mal, il y a même des souches entières qui ont roulées dans notre terrain, des branches, des troncs, empilés chez nous …

Tao a beaucoup pleuré, un spot d’imagination très important pour lui à disparu : le nid d’un couple de chouettes géantes. Les faucons alpestre (comme des tritons alpestres mais en faucon pèlerin) n’ont pas été touchés mais par peur ils ont déménagé. Ce sont des oiseaux de certains plants d’imagination de Tao (il tenait à en parler). Le devenir des nids des oiseaux terriens l’inquiète aussi, tout comme les chemins des chevreuils. Pour lui c’est « le carnage de la butte ». Et tellement d’incompréhension par rapport aux actes des adultes, au fait qu’ils manquent tellement de respect pour la vie.

Une chose nous rassure : nos arbres préférés sont indemnes ou presque (des branches cassés sur certain mais tout le monde est debout) dont l’arbre de Marie-Madeleine. La carrière des dragons rouges d’Afrique est intacte, un seul côté est coupé et ils seraient même content d’avoir du soleil et le soleil couchant à travers l’arbre en vrille.

On est encore sur le qui-vive, une partie de la parcelle n’est pas coupées, des arbres mort pour beaucoup, un endroit où les chevreuils retournent souvent les feuilles du sol, un nid de corbeau dans les arbres (supposition vu le bruit mais nous n’arrivons pas à voir), les machines sont parties. Nous espérons que ça restera debout, ça limite les dégâts, et comme ça touche le terrain sur une grande longueur ça changerait tous nos sous-bois. Un petite partie est déjà coupée et la luminosité n’est déjà plus la même.

Article relu et augmenté par Tao, qui ne comprend pas la folie des adultes et qui est vraiment heureux que l’on ai créé un refuge ASPAS. Nous avons prévenu tout le monde, visible comme invisible, qu’ils pouvaient trouver refuge chez nous.